Le cadre de la liberté d'expression
En France, la liberté d'expression est un droit précieux. Cependant, comme chaque droit, elle a ses limites afin de ne pas dériver vers des abus, par exemple diffamation, incitation à la haine, etc.
Avec les attentats de Charlie Hebdo, les débats sur les limites de liberté d'expression ont été rouverts. En effet, beaucoup de questions du style "les dessinateurs n'ont-ils pas été trop loin ?", "Est-ce que ces dessins sont des insultes à la religion ?" ont été posées. Légalement, on peut tenter de répondre à ces questions grâce au cadre dans lequel la liberté d'expression est décrite. Dans les grandes lignes, on pourrait résumer les principales limites de la liberté d'expression en deux catégories : premièrement, la diffamation et l'injure, et deuxièmement, les propos qui incitent à la haine. Au tribunal, les juges doivent, quant à eux, trouver où est cette limite concrète au cas par cas.
Pour les cas humoristiques, la justice se montre plus "laxiste", elle permet plus de critique car il y a un second degré. Ceci permet, par exemple, à Charlie Hebdo de publier des unes avec une caricature du prophète Mahomet disant "C'est dur être aimé par des cons...".
Est-ce que, dans ce genre de caricatures, Charlie Hebdo et les humoristes en général, franchissent une limite qui devrait être inscrite dans les lois françaises ?
Vous trouverez plus d'infos sur tout ça dans l'article du Monde :
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- Gaétane Pasquasy
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