La place de la caricature.

L’humour a-t-il des limites dans les dessins de Presse ?

Selon la dessinatrice indépendante Trax, les dessinateurs de presse ne sont pas là pour se censurer, ils rient de tout ce qu’ils veulent rire. « Je fais mes dessins comme j’ai envie de les faire ». Il y a cependant des sujets qui ne l’intéressent pas auxquels elle se réfère en disant : « Le scatologique, cela ne m’intéresse pas ». Elle souligne l’idée qu’il serait honteux de s’autocensurer face aux risques que certains de ses confrères doivent affronter et au courage dont ils font preuve tous les jours. 

Damien Glez utilise le dessin en s’inspirant de la politique du Burkina Faso, où il travaille. Selon ses dires, la caricature plaît aux citoyens et permet de faire avancer la liberté d’expression. Il faut savoir trouver de nouveaux angles et de nouveaux sujets mais il est important de pouvoir s’exprimer. 

Selon Mykaïa, il faut rire de tout ce dont on ne doit pas rire. C’est important de rire de ce qui n’est pas drôle, de rire pour ne pas pleurer. Rire de la mort puisqu’au bout du compte c’est la mort qui gagne. Le dessin permet de « dédramatiser » et peut aider les gens à faire face à une situation grave plus aisément. 

Pour finir, Plantu dénonce la société et les mésinterprétations qui sont faites au quotidien. Selon lui, « ce n’est plus un problème de dessinateurs, mais bien de notre société tout entière ». Les dessinateurs ont peur de s’affirmer et de dire ce qu’ils ont dans le ventre car peur des réactions de la société. 

Pour plus d’informations : https://www.telerama.fr/sortir/dessin-de-presse-lhumour-peut-il-resister-a-la-censure,n5629271.php

-Lucas Falise

Toutes les photos ont été prises sur ce site.

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