Le droit à l'humour

Faut-il rire de tout ? Doit-on rire de tout ?

"Rire de tout pour plus de démocratie" 

L’humour se perçoit selon divers aspects: le contexte, le lieu, la période historique. Il arrive très souvent que des sujets qui étaient autrefois sujet à la plaisanterie et à la moquerie soient aujourd'hui plus "défendus".

Il n'y a cependant pas de moment pour rire de tel ou tel sujet et rien ne justifie de créer un ensemble de catégorie qui ferait exception. Rire avec une intention humoristique, et non dans le but de faire du mal, permet de déconstruire les stéréotypes et permet de s'ouvrir à la critique objective.

Bernard Mouffe a analysé divers cas de jurisprudence qui montrent la tolérance du juge face à l'humour: le droit subjectif à l’humour doit être toléré. "Rire de tout, c’est accepter d’être à tour de rôle le moqueur et le sujet de la moquerie."

"La jurisprudence en la matière permet de conforter que l’humour est un droit subjectif et donc opposable devant les tribunaux. Et les juges sont plutôt favorables à l’humour en regard des nombreux cas où ces derniers ont considéré que l’intention n’était pas de blesser intentionnellement (effet réellement dommageable) mais bien de réaliser un acte humoristique (de « bon » ou de « mauvais » goût), en d’autres termes, le juge appréciera la bonne ou mauvaise foi de l’humoriste."

« L’humour, c’est quand on rit quand même » – D. Lussier 

- Lucas Falise

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Pour retrouver l'article dans son entièreté : http://www.liguedh.be/le-droit-a-lhumour/